La cigarette électronique fait son entrée en France dès 2005.
Ses débuts auprès des Français sont timides, mais, progressivement et à son rythme, l'e-cig s’installe dans les foyers et l’espace public. Les scientifiques s’interrogent sur ce pulvérisateur électronique venu de Chine. Des études scientifiques sont réalisées et des habitudes se prennent.
En quelques années, l’e-cigarette s’impose sur le marché de la vape et du tabac européen. Elle se présente comme un substitut à la nicotine, ce qui séduit les fumeurs en quête d’un moyen efficace pour arrêter de fumer. Ils décident de lâcher leur paquet de cigarettes et se mettent aussitôt à la vapote.
Mais le véritable boum de la cigarette electronique en France a lieu en 2010. Le succès semble infini et inarrêtable. En 2011, un avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (AFSSAPS) conseille de ne pas vapoter en raison de la toxicité éventuelle de la nicotine par voie cutanée ou orale.
Néanmoins, cette recommandation s’applique avant tout pour les personnes non-fumeuses qui se seraient quand même tournées vers l’ecigarette « pour essayer ». Dans la vape, il est d’ailleurs fortement déconseillé aux personnes qui ne fument pas de se mettre à vaper.
En 2016, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) admet que la cigarette électronique peut :
- être considérée comme un outil d’aide au sevrage tabagique ;
- être considérée comme un outil réduisant les dangers liés à la consommation de tabac. En 2015, une étude du gouvernement anglais, le Public Health England, publie un rapport indiquant que la vapeur d'une e-cigarette est 95% moins nocive que la fumée d'une cigarette.
- entraîner une entrée dans le tabagisme si elle est utilisée par un non-fumeur, mais peut aussi entraîner une sortie du tabagisme pour les fumeurs.