La cigarette électronique est apparue dans les années 2000. Elle propose ainsi une alternative présentée comme moins nocive que la cigarette traditionnelle, malgré sa possible teneur en nicotine.
Une étude récente, parue dans la revue Tobacco Control, menée par le docteur William E. Stephens et son équipe de l’Université de St Andrews, s’est notamment intéressée au risque de développer un cancer du poumon, en fonction du type de consommation de nicotine. Parmi ces produits : la cigarette, l’e-cigarette, le tabac chauffé (« heat sticks ») et les inhalateurs de nicotine.
Pour leurs travaux, ces chercheurs se sont intéressé aux émissions de ces différents dispositifs. Pour comparer les risques entre les différents produits, ils ont utilisé un outil de mesure appelé « le risque par unité d’inhalation », soit le risque de développer un cancer par unité inhalée. Par ailleurs, l’étude tient compte de la consommation journalière des fumeurs interrogés, rapportée au nombre de bouffées inhalées. Par exemple, 15 cigarettes fumées par jour correspondraient à 30 litres de vapeur de cigarette électronique, soit 375 bouffées inhalées.
Les résultats sont sans appel pour la cigarette traditionnelle. Elle présente le risque le plus important de développer un cancer du poumon. En seconde position, en terme de risque, se trouvent les « heat sticks », utilisant du tabac chauffé et non brûlé.